Voici un extrait de la transcription de l ‘épisode #72 de toPot.

Ça y est, on décolle!

OK, maintenant, parce que l’on discute de science, on doit comprendre comment cette recherche a été conçue et pourquoi… Sinon, c’est du n’importe quoi. Et le marché noir mérite qu’on s’y intéresse sérieusement.

Les échantillons de cannabis provenant du marché légal et illégal ont été testés uniquement par les scientifiques du Conseil de la recherche et de la productivité (CRP) du Nouveau-Brunswick qui est une société d’État sans but lucratif avec toutes les accréditations ISO pertinentes. Le CRP détient aussi les licences d’analyse et de recherche sur le cannabis de Santé Canada.

On ne peut pas faire plus légal que ça.

L’équipe de Mme Betelho à tester 7 échantillons différents de fleurs et 6 échantillons différents de mangeables ou produits comestibles provenant du marché noir. 

Parallèlement, l’équipe a aussi testé 4 échantillons de fleurs et 5 échantillons de produits mangeables provenant du marché légal.

L’importance du protocole

Juste pour être très clair, voici une traduction la plus fidèle possible du protocole mis en place par CPR : 

Tous les échantillons ont été stockés et manipulés selon des protocoles de chaîne de possession gérés par un système de gestion de l’information des laboratoires (LIMS) et un système de gestion de la qualité (QMS).

Chaque produit floral soumis dans son propre emballage a été considéré comme un échantillon distinct et s’est vu attribuer une identification unique.

Évidemment, il y a un lien dans les notes de l’épisode pour le document original.

Cette méthodologie permet de voir s’il existe des différences entre plusieurs lots du même produit, qu’il soit légal ou illégal. Et quand c’était possible, les tests furent effectués à trois reprises. Cette étude est donc une des plus fiables au monde pour établir l’écart de dangerosité entre des produits de cannabis légaux et illégaux acheter au N. B. en fonction de la présence trop grande de contaminants chimiques et microbiens.

OUF!

OK, on sait tout pour se lancer dans la découverte des résultats… 

En gros, nous allons examiner:

  • L’exactitude du % de THC annoncée dans les fleurs et les mangeables
  • L’uniformité du contenu et la présence de matières étrangères
  • Les contaminants microbiens 
  • Les levures
  • Les moisissures 
  • Les contaminants microbiens
  • Les métaux lourds
  • Et nous allons conclure avec les pesticides…

Beau programme, non?

INTRO THÈME toPot (bruits de porte, etc.)

Vous êtes sur les ondes de ToPot… votre podcast en français sur la science, l’industrie et la consommation du cannabis. Mon nom est Luc Prévost et j’ai le plaisir de vous recevoir dans un cannabistro virtuel, le toPot.    

Bienvenue chez vous! 

Mise en garde (en accéléré…)

toPot ne donne aucun conseil. Consultez votre médecin, votre pharmacien, votre avocat, votre journaliste préféré, le législateur, votre député ou la personne de science de votre choix. Aucun des auteurs, contributeurs, commanditaires, administrateurs ou toute autre personne liée à topot, de quelque manière que ce soit, ne peut être responsable de votre utilisation de l’information contenue dans le podcast. 

Segment 0 h

Vous allez bien? Le chanvre est bon par chez vous?

Aujourd’hui, on va explorer un sujet très important.

Un sujet qui était dans l’esprit du législateur quand il a décidé de légaliser le cannabis.

La santé des Canadiennes et des Canadiens.

Oui, aujourd’hui on discute de l’analyse en laboratoire de produits de cannabis qui viennent du marché noir pour les comparer aux produits légaux canadiens pour voir s’ils contiennent une série de contaminants chimiques et microbiens… On veut aussi comprendre la grandeur de l’écart, s’il y en a un, entre la contamination des produits légaux et illégaux.

Le titre de l’étude qui vient d’être publié il y a quelques jours est :

Analyse de produits de cannabis illicites et légaux pour une série de contaminants chimiques et microbiens. Une étude comparative.

Ici on ne parle pas d’une étude à Jakarta ou en Caroline du Nord ou au Lesotho en Afrique ou simplement en France qui continue allègrement sa régression.

NON, on parle du Canada et de la province du Nouveau-Brunswick. L’auteur ressource du document est la chercheuse Diane Botelho. Un auteur ressource, c’est quoi?

 

Selon le site des Presses universitaires de l’Université de Cambridge :

L’auteur correspondant est la personne qui s’occupe du manuscrit et de la correspondance pendant le processus de publication, y compris l’approbation des épreuves de l’article. Nous demandons à l’auteur correspondant de confirmer qu’il a le pouvoir d’agir au nom de tous les coauteurs pour toutes les questions relatives à la publication du manuscrit, y compris les documents supplémentaires. 

J’ai eu la chance de discuter avec Mme Botelho…

Encore une fois, les réseaux sociaux et les longues distances gratuits font des miracles.

J’ai même pu lui demander si elle prononçait son nom à la portugaise.

Elle m’a dit oui.

OK. Une seconde.

Vous le savez, quand je suis au comptoir du toPot, je commence toujours par un café.

Et MJ, Salut, tu vas bien?

Y’a Julien qui te fait dire bonjour!

Je peux avoir mon habituel avec un verre d’eau STP.

Merci.

Qu’est-ce que je disais?  

Ah oui. Mme Botelho!

Quand j’ai vu son étude passer, je me suis dit 

Oh là, là!

Oh là, là! 

On va en apprendre des choses!

Mme Botelho et son équipe travaillent pour le RPC au Nouveau-Brunswick. 

Le RPC est l’organisme provincial pour la recherche et la technologie.

Le RPC offre également des services contractuels dans les secteurs de la R-D et de la technologie dans ses installations de Fredericton, de Moncton et de St George, au Nouveau-Brunswick.

Plus de 160 scientifiques, ingénieurs et technologues y travaillent et le RPC compte plus de 100 accréditations et certifications à son actif, dont l’accréditation du Conseil canadien des normes, le CCN. En d’autres mots, le RPC offre des services fiables qui répondent à toutes les normes et les plus strictes. Le RPC roule depuis 1962 au N B et travaille dans plus de 30 pays avec au moins 1000 clients.

 

Bon on sait à qui on a affaire! 

C’est du sérieux. C’est du solide.

Allons voir ce qu’elle raconte, cette recherche

Mais d’abord, rappelons le contexte canadien…

Un producteur autorisé, au Canada, doit respecter la Loi, avec un L majuscule, la Loi sur le cannabis de 2018, les lignes directrices et exigences pour l’industrie du cannabis et la règlementation ainsi que les bonnes pratiques de production de Santé Canada. 

Il y a des liens pour les curieuses dans les notes de l’épisode ainsi que sur le site web de toPot.

Cet encadrement existe, car on estime qu’il participe à une bonne gestion des risques, tout en stimulant la compétition, l’innovation et la productivité. Cela ne change cependant rien au fait que l’industrie du cannabis est traitée différemment des autres secteurs d’activités économiques canadiens. Cette industrie est étranglée par les législateurs provinciaux et fédéraux. Mais, ça, c’est une saga pour une autre fois.

On est d’accord.

Les fleurs de cannabis se fument depuis assez longtemps. 

Mais l’encadrement dont nous venons de parler existe aussi pour protéger les travailleurs de l’industrie du cannabis.

Il y a aussi d’autres protocoles en place comme des audits et des inspections des lieux de production. On va y revenir dans un prochain épisode. Mais je peux déjà vous informer des plus récents développements provenant de Santé Canada. Dans un document envoyé aux producteurs autorisés le 28 septembre 2021, voici les plus récents arrangements que propose Santé Canada pour ses inspections. Et la, je cite texto :

«De plus, veuillez noter que les inspections sont effectuées principalement par le biais d’une approche hybride (inspections virtuelles avec un composant sur le terrain) tout en respectant les directives provinciales en matière de santé et de sécurité publiques. 

La priorité de Santé Canada reste la protection de la santé et de la sécurité publiques, y compris le risque que le cannabis soit détourné vers un marché ou une activité illicite. Même dans des circonstances exceptionnelles, les titulaires d’une licence doivent continuer à respecter les exigences en matière de contrôle de la qualité, d’essais, de capacité de rappel et de contrôles de sécurité, et à se conformer à la Loi sur le cannabis et à ses règlements. En cas de non-conformité à la Loi sur le cannabis ou à ses règlements, le ministère examinera la situation et prendra des mesures de conformité et d’application de la loi, le cas échéant.»

Fin de la citation!

OK.

C’est à la lumière de cet encadrement qu’une production est légale ou pas.

Et, en introduction, cette étude s’inquiète du fait que le prix semble être le premier critère des consommateurs et que le distinguo légal illégal n’apparait pas sur leur radar. Même les gens qui consomment pour des raisons médicales s’approvisionnent sur le marché noir ou gris.

Le but de la recherche est donc de renseigner les consommateurs sur les dangers réels ou pas des produits de cannabis illicites tout en les comparant à des produits légaux.

On rêve tous de faire ça quand on aime le cannabis.

Et bien Mme Betelho l’a fait pour nous.

Hey Merci MJ!

Juste une seconde. Oh que c’est bon!

Ça y est, on décolle!

OK, maintenant, parce que l’on discute de science, on doit comprendre comment cette recherche a été conçue et pourquoi… Sinon, c’est du n’importe quoi.

Les échantillons de cannabis provenant du marché légal et illégal ont été testés uniquement par les scientifiques du Conseil de la recherche et de la productivité (CRP) du Nouveau-Brunswick qui est une société d’État sans but lucratif avec toutes les accréditations ISO pertinentes. Le CRP détient aussi les licences d’analyse et de recherche sur le cannabis de Santé Canada.

On ne peut pas faire plus légal que ça.

L’équipe de Mme Betelho à tester 7 échantillons différents de fleurs et 6 échantillons différents de mangeables ou produits comestibles provenant du marché noir. 

Parallèlement, l’équipe a aussi testé 4 échantillons de fleurs et 5 échantillons de produits mangeables provenant du marché légal.

Juste pour être très clair, voici une traduction la plus fidèle possible du protocole mis en place par CPR : 

Tous les échantillons ont été stockés et manipulés selon des protocoles de chaîne de possession gérés par un système de gestion de l’information des laboratoires (LIMS) et un système de gestion de la qualité (QMS).

Chaque produit floral soumis dans son propre emballage a été considéré comme un échantillon distinct et s’est vu attribuer une identification unique.

Évidemment, il y a un lien dans les notes de l’épisode pour le document original.

Cette méthodologie permet de voir s’il existe des différences entre plusieurs lots du même produit, qu’il soit légal ou illégal. Et quand c’était possible, les tests furent effectués à trois reprises. Cette étude est donc une des plus fiables au monde pour établir l’écart de dangerosité entre des produits de cannabis légaux et illégaux acheter au N. B. en fonction de la présence trop grande de contaminants chimiques et microbiens.

OUF!

OK, on sait tout pour se lancer dans la découverte des résultats… 

L’étude couvre les aspects suivants :

En gros, nous allons examiner l’exactitude du % de THC annoncée dans les fleurs et les mangeables;

L’uniformité du contenu et la présence de matières étrangères

Les contaminants microbiens 

Les levures

Les moisissures 

Les contaminants microbiens

Les métaux lourds

Et nous allons conclure avec les pesticides…

Beau programme, non?

On commence avec le % de THC.

Dernier rappel : 

Un producteur autorisé doit être capable de fournir des certificats d’analyse pour soutenir ce qu’il promet sur l’étiquette de ses produits. Le producteur sur le marché noir? 

Il n’a aucune obligation.

Alors dans les faits, les produits illégaux vendus avec un emballage et une mention du taux de THC sont beaucoup moins précis. Un produit qui affiche une mention du taux de THC qui correspond exactement au résultat du laboratoire obtient une note de 100 % d’exactitude. Un produit qui annonce un taux de THC de 20 %, mais en contient seulement 10 % selon les résultats du laboratoire obtient une note de 50 % d’exactitude… et ainsi de suite.

Au final, la précision des prétentions de THC pour les fleurs illicites est faible, allant de 43 % à 73 %, alors que celle des fleurs légales est plus élevée, allant de 88 % à 100 %.

J’en entends dans le fond du café qui disent que ce n’est pas grave, qu’il n’y a pas que le THC qui compte, mais aussi les terpènes… On le sait! 

Et le % de THC dans les mangeables?

Oh que c’est intéressant… 

Et c’est un peu plus complexe…

Je rappelle qu’un mangeable qui annonce entre 2 et 5 mg de THC doit se situer dans une fourchette de 80 % à 120 % du % avancé. La fourchette pour les produits de plus de 5 mg de THC doit être entre 85 % et 115 % du pourcentage revendiqué.

Et là la recherche de Diane Betelho révèle l’immense écart entre les produits légaux et illégaux. 

Aucun des mangeables illicites n’a pu satisfaire ces conditions alors qu’un seul et unique produit légal n’était pas conforme. On ne discutera pas de l’arnague classique des mangeables illégaux qui promettent genre, 68 oursons alors que le paquet n’en contient que 5… Cela n’a fait que compliquer la recherche. Au final, l’exactitude des % annoncés pour les mangeables achetés sur le marché noir varient entre 23 % et 38 %.

Les produits légaux font beaucoup mieux. L’exactitude calculée variait entre 67 % à 105 %. 

Bon, évidemment l’emballage des mangeables illicites n’étaient pas conforme aux normes des produits légaux. En vrac, les chercheurs notent l’absence de dispositif de sécurité, l’utilisation de personnages de dessins animés connus et des imitations des marques populaires de bonbons. Voyez le genre…

La recherche précise que l’absence de date d’emballage sur les mangeables illicites rend possible le scénario d’une dégradation du taux de THC, mais ne permet pas de l’affirmer. Il est tout à fait plausible que les produits n’aient jamais contenu le % annoncé. Pour les gens qui sont haut répondeur à ce type de produits, la problématique est évidente. Mais ce n’est pas le problème le plus important. Non, loin de là. 

L’uniformité du contenu pose un plus grand problème…

Dans un sac qui devrait contenir disons 10 petits oursons avec du THC, c’est la variation entre chaque ourson qui peut déstabiliser un consommateur.

La recherche confirme que l’uniformité des produits dans un même emballage est plus constante pour les produits légaux que pour les produits illicites. 

Il n’y avait aucune trace de matières étrangères dans les mangeables légaux et seulement un cheveu blond de 10 cm et petits trois objets non identifiés dans les produits illégaux.

++++++++

On passe maintenant aux contaminants microbiens dans les fleurs de cannabis…

C’est quoi ça?

Simple, la contamination microbiologique c’est l’introduction non désirée dans l’organisme de microbes tels que les bactéries, les levures, les moisissures, les champignons, les virus, les prions, les protozoaires ou leurs toxines et sous-produits. 

Rien que ça.

C’est pas bon.

Santé Canada n’aime pas ça et vous non plus.

Les échantillons de fleurs de cannabis ont été testés en trois exemplaires. 

Aucun des échantillons, légaux ou pas, n’était teinté d’E. coli, de Pseudomonas aeruginosa, de Staphylococcus aureus ou de Salmonelle. 

Mais les bactéries Gram négatives elles? 

C’est quoi Luc des bactéries Gram négatives? 

Selon le manuel Merck en ligne, les bactéries Gram négatives sont contenues dans une capsule protectrice qui empêche les globules blancs (qui luttent contre les infections) d’ingérer les bactéries. Sous la capsule, les bactéries Gram négatives possèdent une membrane externe qui les protège contre certains antibiotiques, comme la pénicilline. Lorsqu’elle se déchire, cette membrane libère des substances toxiques appelées endotoxines. Les endotoxines contribuent à la sévérité des symptômes lors des infections bactériennes Gram négatives.

Fin de la citation…

Juste pour vous donner une idée, les infections bactériennes Gram négatives, c’est, entre autres, la brucellose, le choléra, la coqueluche, la peste et la fièvre typhoïde.

Les bactéries Gram négatives sont à l’origine de nombreuses infections graves : pneumonie, péritonite, infections des voies urinaires, infections du sang et infections des plaies. Juste ça pour commencer.

On revient à notre étude. J’avoue que c’est un peu affolant… Le niveau acceptable pour les bactéries Gram négatives est de 100 UFC/g. 

En microbiologie, une unité formant colonie/unité formatrice de colonies (UFC) est une unité utilisée pour estimer le nombre de bactéries ou de cellules fongiques viables dans un échantillon.

Tous les échantillons légaux respectaient les normes. 

Inversement, aucun des échantillons illicites n’était conforme.

La différence d’unité formatrice de colonie entre les échantillons légaux et illégaux est énorme.

Même chose pour la levure et les moisissures. Les produits légaux passent tous le test. Pour les produits illégaux, 4 des 6 produits n’étaient pas conformes aux normes de Santé Canada.

Juste pour vous donner une idée de l’ordre des choses, le niveau acceptable pour les moisissures est de 500 UFC, nos unités formatrices de colonie. 

Donc le chiffre à retenir pour comparer est 500 UFC…

Les fleurs légales testées avaient un niveau d’UFC inférieur à 10.

4 des 6 fleurs testées excédaient la limite de 500 UFC.

De combien? 

La fleur illicite championne avait 840 000 UFC.

Le meilleur produit illicite passait haut la main avec une instance de 180 UFC.

On est quand même loin des plus petits que 10 UFC de tous les produits licites.

Moins de 10 UFC d’un côté pour tous les produits légaux et 840 000 UFC de l’autre.

J’avoue que c’est la statistique qui me trouble le plus…

Ça, c’était pour les fleurs.

Et pour les mangeables?

Avant de se lancer, il est utile de comprendre les exigences de la règlementation sur le cannabis. Et là je cite le document dont vous trouverez un lien dans les notes de l’épisode :

4 (1) Il est interdit de vendre un aliment qui, selon le cas :

a) contient une substance toxique ou délétère, ou en est recouvert;

b) est impropre à la consommation humaine;

c) est composé, en tout ou en partie, d’une substance malpropre, putride, dégoutante, pourrie, décomposée ou provenant d’animaux malades ou de végétaux malsains;

d) est falsifié;

e) a été fabriqué, préparé, conservé, emballé ou emmagasiné dans des conditions non hygiéniques.

Fin de la citation…

Le résultat?

Plusieurs contaminants microbiens étaient présents dans les mangeables illicites alors qu’aucun n’a été détecté dans les échantillons légaux. 

Et les métaux lourds dans les fleurs?

Le cadmium, l’arsenic, le mercure, le genre…

À ma plus grande surprise, il y avait des traces dans tous les échantillons, légaux et illégaux. Par contre, ces traces présentaient des niveaux acceptables selon les standards canadiens.

Et les pesticides dans les fleurs?

Là, c’est assez simple :

Tous les produits légaux passent le test.

Tous les produits illégaux échouent le test, car ils contiennent tous des pesticides.

Sur les 96 pesticides autorisés par Santé Canada, certains échantillons contenaient 5 pesticides. 

Les plus populaires?

Le Myclobutanil, le Paclobutrazol, le Piperonyl butoxide et le Pyrethrins.

J’ai eu la chance d’échanger avec Diane Betelho sur LinkedIn et elle me confirme qu’elle et ses collègues n’ont pas cherché la présence de pesticides interdits par Santé Canada…

IL est quelle heure? Oh c’est l’heure. Et MJ Merci beaucoup! Bonne semaine. Si tu vois Khalid, dis lui bonjour de ma part! Ok Merci.

On termine avec les conclusions des chercheurs?

Encore une fois, je me colle le plus possible du document original :

Les données résultant de cette étude fournissent des preuves que :

1. L’emballage et l’étiquetage des produits légaux sont conformes aux exigences de Santé Canada, alors que les produits illicites ne le sont pas.

2. Les produits légaux sont exempts de contaminants tels que les microbes et les pesticides, alors que les produits illicites ne le sont pas.

3. Les produits légaux sont traçables jusqu’au lot et à la source alors que les produits illicites ne le sont pas

4. Les allégations de puissance des produits légaux sont plus précises que celles des produits illicites.

Pas de surprise!

Et voilà, c’était le 72e épisode de toPot.

Questions, commentaires, critiques, n’hésitez pas à m’écrire : lucprevost@hotmail.com. 

Je vous remercie pour votre écoute, vos partages et vos suggestions.

Allez! 

Bonne semaine. 

Beaucoup de bienêtre. 

Et bon chanvre!

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